Si les USA ont leurs fameuses légendes urbaines destinées à faire frissonner, grands et petits, lors de soirées au coin du feu et autres... Roubaix n'a rien à leur envier, en termes d'horreurs urbaines, ce qui, en l'espèce, relève du trop doux euphémisme !!!
Voilà des décennies que "trône" mais, en l'occurrence, sans le célèbre "effet chasse d'eau" déclamé, lors des élections départementales de 2015, par le premier adjoint roubaisien (justement chargé de l'urbanisme) et vice-président du Département du Nord : Max-André Pick dit "MAP... Cette aberration immobilière dont la municipalité n'a que faire.
Il est notoire et notable que, dans la ville la plus pauvre de France, d'aucuns se plaisent à la nommer, de manière cynique voire tragi-comique : "la ville-monde", "un bout d'Algérie" (dixit Pierre Dubois, ex-maire très éphémère), ... Au point d'avoir importé, de facto, tous les travers du "tiers-monde", des "hittistes" (les gens tenant les murs) aux échoppes incertaines faisant fi de nos règles d'urbanisme, d'hygiène, de sécurité, ... Alors, pourquoi pas une "mini-favela", en plein cœur de la rue de Lannoy qui était, jadis, le fleuron commercial roubaignot, afin de rendre hommage aux compatriotes les plus miséreux à Neymar ???
Mais, tant que la jurisprudence Puigdemont (parti lancer, depuis la Belgique, son "appel de Bruxelles", tel un ersatz ubuesque du Général de Gaulle), n'aura pas prospéré, l'ex-capitale du textile demeure, sauf erreur de ma part, une partie indivisible de la France et, par conséquent, du respect de ses lois dont celle de faire cesser les troubles à l'ordre public.;; D'autant plus que cette ruine très hideuse et dangereuse a été édifiée, sans droit ni titre, sur la voirie et aurait dû être détruite, depuis belle lurette, pour des motifs objectifs.
En premier lieu, cette baraque est très moche et crée, par définition, un préjudice "esthétique" et moral aux riverains, passants, ... Contribuant, fortement, à amplifier l'image très négative, de la commune, dans l'une de ses principales artères routières.
En second lieu, les propriétaires de l'immeuble rattaché, à cette "monstruosité", ne détiennent aucune autorisation d'occupation temporaire légale, de la voie publique mais, néanmoins, ils continuent d'en disposer et d'en faire commerce (?).
En troisième lieu, cette affreuse cabane a été fabriquée, avec des matériaux non-conformes aux normes actuelles (palettes pour les fondations et planches non-ignifugées, ...). Or, la mairie a fermé les yeux, durant près de 15 ans, sur l'adossement mural, en plein trottoir, d'une rôtissoire professionnelle fonctionnant du matin au soir (transférée, à présent, en face). Tiens, nos "bobos" de céans élus ou pas pleurant, avec une sincérité vraie ou supposée, sur le sort de la planète et de ses occupants, ne s'inquiètent pas, dans ce contexte, des moult nuisances (odeurs, fumée, insécurité, ...) pour les riverains ???
En n'omettant pas, la "faune" diverse et variée y résidant (rats, souris, cafards, ...) que les passants motorisés ou pédestres voient, même en plein jour, entrer et sortir de son "antre" !!!
En quatrième lieu, l'immeuble sis au 279 bis Rue de Lannoy et son extension illicite et laide ont abîmé, de manière très significative et visible, le trottoir... Qui va payer sa réfection ???
Souvent les images "parlent" mieux que les mots (cliquer sur chaque photo pour la visionner en intégralité) !!!
Toutefois, de nombreux habitants du quartier ont tenté d'alerter, depuis des années, les élus et services municipaux idoines, sur l'occupation permanente et illégale, de la voie publique, par ce baraquement que l'on peut qualifier, sans la moindre exagération, de véritable "verrue"... Mais que nenni puisque la mairie couvre, manifestement, pour des raisons étranges et mystérieuses, cette violation de plusieurs textes légaux en vigueur.
Il est légitime pour les propriétaires, du secteur, de ne pas voir réduire, leur patrimoine immobilier, à l'euro symbolique (petite vanne sur les "maisons à 1 €"), via la très mauvaise réputation de Roubaix et ce genre d'éléments aggravants car qui voudrait en payer, le prix fort, pour vivre à proximité de cette immondice qui pollue, tous azimuts, l'environnement ???
Quant à moi-même, j'ai saisi, en ce sens, le 18 novembre 2016, Guillaume Delbar, maire de Roubaix mais, à ce jour, mon courrier recommandé avec avis de réception (remis, contre signature, dès le lendemain), est resté lettre morte.
Je me suis rendu, début 2017, au service municipal de l'urbanisme m'ayant affirmé, d'une part, ne pas être informé de ma démarche ni de ma missive. Et, d'autre part, n'avoir aucune trace écrite d'autorisation d'occupation de la voie publique ni de demande de permis de construire et/ou d'autorisation de travaux. Il m'a été assuré que ce dossier serait suivi avec attention. Mais, derechef, "Anne ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ???".
Pour ne pas rompre, les délais légaux pour agir, j'ai pris langue, le 17 mars 2017, avec Michel Lalande, préfet du Nord et de la Région Hauts-de-France, pour lui signaler les défaillances, du maire, dans l'exercice de son pouvoir de police.
Le 26 avril 2017, je reçus une réponse stupéfiante, de la part du "Service Habitat" (Direction Départementale des Territoires et de la Mer), de la préfecture nordiste, alors que le contentieux ne concerne, en rien, une habitation, m'indiquant une réponse fictive que la mairie m'aurait adressée, le 07 mars 2017, à l'appui d'une référence postale qui, après vérification sur le site de suivi de La Poste, démontre que je n'étais pas le destinataire de ce pli recommandé... Tout en alléguant, de manière péremptoire mais erronée, que cette construction ne "semble" pas présenter de danger pour la sécurité de tiers (sans la moindre expertise et à distance alors que les photos sont, à elles-seules, criantes de vérité).
Mizote, vous me connaissez, mes trop Chers Internautes adorés (es), avec un peu d'écriture inclusive, j'ai répliqué, en LRAR, dès le 28 avril 2017, à cette responsable de service, en lui soulignant ne pas avoir été convaincu, avec les formes dues à son rang, par son don de "divination" implicite... En réclamant, conformément à mon droit d'accès aux documents administratifs (surtout quand ils me sont opposables), les rapports d'expert à l'appui de son argutie, la réponse imaginaire de la mairie évoquée, les autorisations d'occupation de la voie publique, les permis de construire et assimilés, ... Qu'un fonctionnaire d'Etat, de surcroît, cadre, aurait dû avoir, en sa possession, avant d'établir sa réponse officielle susceptible de recours voire d'engager sa propre responsabilité.
Et, bingo, la responsable du service préfectoral s'est inscrite, à son tour, à compter de cet instant, aux abonnés absents, ce qui ne m'étonne pas le moins du monde... Pas vous ???
Les Atalay ont réussi l'exploit de faire, encore plus hideux, après leurs travaux irréguliers en cours qu'avant comme l'atteste les présentes photos antérieures (cliquer sur chaque photo pour les visionner en intégralité) !!!
En conséquence, j'ai adressé, au préfet Lalande, une mise en demeure, avant ma saisine imminente, du tribunal administratif de Lille, contre sa décision de rejet implicite, eu égard au silence gardé, pendant deux mois, à compter de la réception de ma demande.
Je vais interpeller, également, la Commission d'Accès aux Documents Administratifs (CADA), pour dénoncer la rétention abusive des documents susvisés requis.
Sans préjudicier d'une très probable et prochaine action pénale...
Quant à l'édile roubaisien, on est très loin, de ses promesses de campagne, de 2014, stipulant une réponse sous 72 heures, à tous ses administrés car, depuis le 19 novembre 2016, je n'ai pas eu le courage de calculer le nombre d'heures écoulées à ce jour.
Y aurait-il du 2 poids 2 mesures, dans les traitements municipaux, selon que vous serez puissant ou misérable, en me souvenant que, pour un simple problème d'encadrement des arbres, dans des quartiers très huppés, Guillaume Delbar s'était rendu, aussitôt, sur place, pour régler immédiatement le litige et calmer les "fortunés en colère" ???
Certes, cette vilaine bâtisse en péril appartient, cette fois-ci, réellement, au fameux "héritage" socialiste mais, au nom de la continuité et de la légalité, il serait plus que temps de faire cesser, définitivement, ces troubles manifestes à l'ordre public.
En outre, pourquoi cette omerta, au sein de la mairie, pour cet outrage visuel, à l'instar de cette tolérance extraordinaire, à l'égard des époux Atalay (marchands de sommeil) qui, profitant d'une situation aussi confuse, font commerce, sans droit ni titre, de l'occupation permanente de la voirie, soit en la louant... Soit, en tentant de la céder ???
Affaire à suivre...
Khader Moulfi
Pour "Sauvons Roubaix"