Non seulement Roubaix demeure la ville la plus pauvre de France mais, désormais, la moins sûre du territoire national !!!
En cette fin d'année 2022 tandis que les traditionnelles dindes aux marrons et bûches viennent d'être dégustées (et/ou autres mets et liquides de substitution), par une très large majorité de Français (es), à l'occasion du réveillon de Noël, peut-on escompter sa fameuse "magie", voire un miracle de très forte amplitude "miraculeuse", sur Roubaix ???
Comme je le soulignais, dans l'illustration ci-dessus, notre ville est toujours détentrice de son sinistre titre de plus pauvre de France, ad vitam aeternam mais, sordide promotion oblige, de celle de commune la moins sûre de notre territoire national, dorénavant, histoire de mettre une cerise sur le gâteau "misérable" car, à l'instar des feuilles mortes (Joseph Kosma, Yves Montand et Jacques Prévert), il semblerait que les fléaux les plus terribles s'y ramassent, également, à la pelle ou plutôt à la big méga mahousse pelleteuse (?).
Et pourtant, comme le chantait à merveille, en 1963, ce cher Charles Aznavour (sur des paroles nées de sa propre plume et une musique de Georges Gavarentz qui deviendra son beau-frère deux ans plus tard), un certain Guillaume Delbar, quadra très ambitieux, n'avait-il pas allégué, en 2014, détenir les solutions pour donner un "avenir" à Roubaix ???
Certes, on ne saurait lui imputer l'intégralité de ce gigantesque "héritage" chaotique et ultra-déficitaire, uniquement, parce qu'il avait trop surestimé ses capacités et celles de sa majorité au conseil municipal, respectivement, de 2014 à 2020, puis de 2020 à aujourd'hui, en ayant été "l'grin diseux, l'tiot faiseux"... D'autant plus qu'après les trente glorieuses précédées, de l'âge d'or du textile local, les 30 "foireuses" débutèrent, dès 1972, sous les ères "édiliques" (néologisme par défaut, pas franchement "idyllique" dans le scénario), respectivement, de Victor Provo (jusqu'en 1977), puis de Pierre Prouvost (1977/1983), d'André Diligent (1983/1994 démissionnant, une année avant l'échéance électorale, pour mettre le pied à l'étrier à son "poulain" René Vandierendonck), de René Vandierendonck dit "Vandie" (1994/2012 avec démission pour partir se planquer au Sénat mais, aussi, en vue de placer son premier adjoint : Pierre Dubois, une sorte de mixage entre Pierre Richard et Gaston Lagaffe jouant un remake déjanté et tragi-comique de "La Vie Est Un Long Fleuve Tranquille", durant deux années, alors que c'était déjà le tsunami dans la commune, sans parler de sa campagne totalement à l'ouest ayant fait perdre le Nord à toute la gauche de céans).
Et à compter du 02 avril 2014, ce fut l'avènement de la Delbarie...
Factuellement et objectivement, le véritable grand "fossoyeur" de Roubaix, tout particulièrement, du "Roubaix qui coule" représentant la plus grosse partie de la population, c'est René Vandierendonck dit "Vandie", initialement, directeur de cabinet du maire André Diligent (1983/1989), puis son premier-adjoint (1989/1994), avant d'être propulsé maire, à la grâce du retrait anticipé de l'édile précité, avec maintien dans la fonction jusqu'en 2012 (au gré de son "girouettisme" politicard), soit vingt-neuf années de règne quasi-absolu puisque, dès sa nomination ès qualité de dircab, il était déjà aux commandes de la commune sinistrée qu'il allait faire empirer... Bref, ce dernier fut celui par qui le malheur arriva et perdura !!!
Un système de clientélisme, népotisme et tout le toutim fut instauré, immédiatement, afin de pouvoir "récompenser" l'allégeance alimentaire, avec des "croquettes" (emplois, logements sociaux ou assimilés, subventions, ...), tout en favorisant le sérail (les privilèges ne furent jamais abolis, en 1789, même par la gauche, caviar ou pas), ce qui est un véritable "secret de Polichinelle" que je dénonce depuis des lustres et, bien évidemment, je me tiens à la disposition de l'intéressé pour un débat public et/ou judiciaire s'il décidait (enfin), après toutes ces décennies de mutisme, de contester mes dires plutôt que de m'avoir fait blacklister.
L'une des conséquences perverses mais indissociables, dudit "système", fut d'hystériser le petit landerneau politicard roubaisien qui, en s'inspirant de "Highlander", avait pigé qu'il devait n'en rester qu'un (de béni-oui-oui "gamelard") pour ronger les os lancés par René V qui, en manipulateur très rusé et peu scrupuleux, avait compris tout le sens de l'adage : "diviser pour mieux régner" provenant de la locution latine : "divide ut regnes" prêtée, au Roi Philippe II de Macédoine (le daron d'Alexandre le Grand), au 4ème Siècle avant J.C.
Et, je ferai courant 2023 une liste plus exhaustive des catastrophes quasi-irréversibles de la "Vandierie" dont Doc Amrouni se revendiquait, durant les municipales 2020, après avoir "lâché" Emmanuel Macron qui l'avait déjà zappé, dès 2017, au demeurant mais chuttttt !!!
Or, pour des raisons étranges et mystérieuses (ou si peu), il n'y eut aucune enquête parlementaire dans la perspective de s'interroger sur les raisons qui ont fait que, malgré les sommes astronomiques (Etat, Fonds Social Européen, collectivités, ...) consacrées à la reconversion économique roubaisienne, dès les seventies, nous soyons encore la ville la plus pauvre de France sauf à vouloir se morfondre dans un fatalisme quasi-religieux (?).
Cependant, il n'est jamais trop tard pour bien faire et, en l'occurrence, le nouveau député de la 8ème circonscription du Nord, David Guiraud (LFI/NUPES) pourrait se saisir, de ce dossier "explosif", histoire de nous démontrer qu'il n'est pas un "parlementaire placebo" et, de préférence avant la "dissolution", sans vouloir jouer l'oiseau de mauvais augure.
Les adeptes de la cultissime série TV : "X-Files : Aux frontières du réel" diraient que la vérité est ailleurs... Fréquemment, il suffit juste de suivre l'argent et ses bénéficiaires ???
On dit de "Vandie", en se fiant aux apparences, qu'il était le seul maire qui savait aller chercher des financements étatiques et européens mais, en réalité, tel le négatif d'une photographie, il était le "Robin des Bois" qui prenait aux pauvres, en pleurant en leurs noms, pour redistribuer aux riches, notamment, via des projets pharaoniques culturels et autres.
Et, si j'ai décidé de reprendre la "plume" caustique que j'avais mise, sine die, en congé sabbatique militant, c'est par rapport, entre autres, à la culture made in Roubaix...
La Condition Publique, gouffre financier municipal, dès 2004, devenue un Etablissement Public de Coopération Culturelle, en 2007, encore plus "pognonvore" !!!
En marchant dans le secteur "Belfort/Faidherbe", à Roubaix, je vis de nombreux panneaux victimaires annonçant que "La Condition Publique" serait bientôt à la rue à cause d'une baisse drastique de dotations, de la part de ses administrateurs et/ou financeurs, principalement : La Région des Hauts-de-France, la Métropole Européenne de Lille (MEL) et de la Ville de Roubaix (en plus du Département du Nord et de l'Etat qui ne sont pas des parties intégrantes de l'EPCC) et, tenez-vous bien, son budget de fonctionnement était de plus de trois millions d'euros, en 2019, en se référant à un audit de la Chambre Régionale des Comptes du 07 avril 2021 (lire synthèse + rapport détaillé en cliquant sur ce lien).
Et, ledit rapport d'audit, de la CRC, indique des montants similaires a posteriori.
Bin, j'ai quand même vu bien pire en matière de "clochardisation" galopante...
Sur Facebook, je tombe sur la pétition catastrophiste mais, purement, fantaisiste et outrancière, de l'équipe de la "Condi" (surnom donné par ses utilisateurs récurrents afin de marquer leur appartenance au microcosme) publié, sur le compte de Nassim Sidhoum d'EELV Roubaix et, dans les commentaires, je pose une question légitime quant à son projet trop flou, pour les Roubaisiens (nes), n'en profitant pas, sans en plébisciter la fermeture ???
Que n'ai-je dit car, aussitôt, levée de boucliers de Michel David (élu d'opposition actuel dissident de la "liste-fricadelle" de Doc Amrouni) et d'ex-élus martelant le sempiternel discours, sur la culture ou plutôt leur conception de la culture, que ces "salauds de pauvres roubaignots" ne comprennent pas, car ils seraient trop "limités" et, bien évidemment, il faudrait les éduquer ces "incultes"... Bin, plus paternaliste tu meurs mais, fort heureusement, il en faut plus pour m'abattre et, par conséquent, j'y ai survécu en me faisant un plaisir de répliquer.
Je n'ai jamais apprécié le "Avec nous, ou contre nous" si cher à la doctrine "gauchiste".
Je précise, par honnêteté intellectuelle, que ce ne sont pas leurs propos fidèlement retranscrits que j'ai résumés mais, en revanche, c'était de cet acabit et sans avoir à grossir le trait.
On m'a sorti, telle une ritournelle éculée, que les Roubaisiens (nes) veulent, l'entre-soi, il ne manquait plus que l'on m'allègue que les ghettos émanent de la volonté exclusive, des habitants les moins fortunés de la Cité, car ils ne voulaient pas de la mixité sociale (?).
Tant il est de notoriété publique que les commissions d'attribution de logements sociaux s'acharnaient, depuis toujours, à les mettre dans les plus beaux quartiers de Roubaix... Il serait plus que temps d'arrêter le foutage de gueule en évitant ce genre d'inepties.
Qu'on se le dise, sans la moindre modération, les élus municipaux roubaisiens doivent œuvrer, en faveur des Roubaisiens (nes), sinon qu'ils aillent "colister" dans des villes plus riches, surtout, les non-résidents à titre principal... Suivez mon regard !!!
Lorsque l'on crée de l'emploi, par exemple, ce n'est pas juste à Roubaix qu'il faut le faire mais pour les Roubaisiens si les fonds les soutenant sont dédiés, à la ville, que ceux-ci proviennent de l'Etat, de l'Europe, de la MEL, des collectivités, ... Car, trop souvent, on laisse supposer, à tort, qu'en fonction de l'origine des financements, l'action ne serait plus locale.
Avec un tel raisonnement aussi farfelu et erroné, on comprend mieux pourquoi Roubaix demeure, immuablement, la ville la plus pauvre de France, avec plus des deux tiers des emplois existants (publics, privés, associatifs, ...) pourvus, par des non-Roubaisiens (nes), avec aucun "ruissellement" significatif, dans leur sillage, à l'instar de celui qu'on nous promet, depuis 1983, avec la culture "élitiste" coûtant bonbon permettant, aux extérieurs, de venir s'y encanailler, à l'excès, en prenant acte des incivilités et autres nuisances subies, par les riverains, minimisées voire caricaturées, de manière altière, par l'actuel adjoint à la culture Frédéric Lefebvre (lors du conseil municipal d'octobre dernier).
Et, l'exécutif communal se doit de déterminer une véritable politique culturelle cohérente, avec une répartition équitable des fonds destinés à l'animation et à la culture, alors que depuis des lustres, force est de constater que quelques "millionnaires de la subvention" prennent, la quasi-totalité des budgets, en laissant des miettes aux autres galérant, via le bénévolat contraint et le bon vieux système D, pour s'efforcer d'organiser des événements de "fortune", malgré les trop faibles moyens, à l'attention des habitants les moins nantis.
Je rédigerai prochainement un article plus exhaustif sur "La Condition Publique"...
Guillaume Delbar ayant vaincu Karim "Doc" Amrouni, lors des élections municipales de 2020, est l'homme qui voulut rompre, avec la politique de "Vandie", tout en la poursuivant, notamment, au niveau de la culture (dessin croqué par Roobey Nol) !!!
Dès 2013, après que Max-André Pick lui ait passé la main pour présider, le groupe de droite ("Vandie" ayant absorbé, en 2008, le centre et certains alimentaires issus du RPR puis de l'UMP), Guillaume Delbar n'avait cessé de crier, haut et fort, qu'en cas de victoire aux élections municipales de 2014, il mettrait un terme définitif au système socialiste ambiant.
Or, dès le lendemain de l'attribution de la fonction d'adjoint à la culture, à l'issue de l'installation du conseil municipal du 02 avril 2014, Frédéric Minard (désormais, premier adjoint, suite aux déboires judiciaires de son prédécesseur) s'était empressé de donner une conférence de presse, à "La Cave aux Poètes", pour rassurer le sérail en annonçant que, bien évidemment, il poursuivrait la politique culturelle de Renaud Tardy et Jean-François Boudaillez dont il prenait la relève, ce qui constituait une "rupture" assez originale (?).
Et, de 2014 à nos jours, je continue à chercher où se cache le "changement" radical déclamé, en 2013 et début 2014, par la Delbarie, puisque l'austérité budgétaire, pour l'animation et la culture, n'est qu'une très vague légende urbaine et, pour preuve, même l'opposition s'en réjouit sans même faire semblant de s'opposer, ne serait-ce que pour la forme (?).
Mais, ne nous voilons pas la face, surtout, que c'est prohibé par la loi dite "contre le séparatisme" de 2021 (même si la législation n'intègre pas ce mot dans son intitulé officiel), la culture municipale, ce sont des emplois, des marchés, ... Si d'aventure on appartenait au bon réseau. Mais, aussi, ça permet au sérail de bénéficier d'activités régulières, pour son bien-être et, par magie, sans débourser le moindre euro, même quand c'est payant !!!
En revanche, la nouveauté sournoise du "système Delbar", c'est d'éradiquer au maximum, le saupoudrage pécuniaire aux petites associations qui finiront par disparaître, sous peu, au profit de grosses structures à l'effet "Pac-Man" engloutissant tout sur leur passage (par exemple, le festival populaire "Roubaix à l'Accordéon" qui avait le mérite de permettre des animations dans divers lieux à travers la ville : cafés, restaurants, ... A été détourné de son objectif originel faisant que le piano à bretelles n'est plus qu'un très triste souvenir).
Avec faculté de créer d'autres assos pour contourner l'obligation d'appels d'offres, comme ce fut le cas, manifestement, avec la bienheureuse "Association Cultures Urbaines Roubaix" immatriculée, le 23 novembre 2021, ayant bénéficié d'une subvention colossale (il est question d'un million d'euros mais ça doit concerner que les aides directes), pour organiser, du 15 au 26 juin 2022, le festival de street-art : "URBX", sur les cendres de feu "XU".
Un événement de "luxe" choquant, indécent et très controversé (dans la ville la plus pauvre de France, ça fait quand même tache), sauf par l'opposition l'ayant plébiscité et en redemandant, alors que nonobstant d'énormes fonds publics alloués, la privatisation du centre-ville, ... Il a été fixé une entrée à 35,00 €, par spectacle, pour pouvoir applaudir IAM & Co. Et, of course, je demanderai des comptes exhaustifs et précis, de manière imminente, sur ce qui semble avoir été une réelle déconfiture tous azimuts, quand bien même tenterait-on d'en atténuer les dégâts, le tout dans un contexte très discutable.
C'est plutôt édifiant qu'une association aussi jeune (à peine un mois d'existence au moment des dépôts de demandes de subventions) ait obtenu, avec préméditation, autant de moyens financiers, matériels et autres, même si l'on y retrouve, en son sein, plusieurs personnes appartenant au club roubaisien très fermé des "millionnaires ou quasi-millionnaires de la sub", alors qu'une association roubaisienne œuvrant à Roubaix qui fêtera son 30ème anniversaire, en 2023 : Live pour ne pas la nommer (ah si je l'ai fait), a été contrainte d'annuler un événement "hors les murs" (prévu le 19 novembre 2022 à la Salle Watremez) autour des fifties et sixties (popcorn oldies, rock and roll, soul, ...), auquel j'avais prêté mon concours bénévolement, préalablement, via quatre soirées sans rémunération au Bar Live, d'une part, parce que le maire Guillaume Delbar n'a pas tenu ses engagements et, d'autre part, en raison de l'octroi de la très modique somme de 5000,00 €, en lieu et place des 15000,00 € sollicités, pour permettre un prix d'entrée accessible aux plus modestes... Un proverbe stipule que : "Nul n'est prophète en son pays" et la Ville de Roubaix le démontre au plus fort, depuis belle lurette, à l'encontre des Roubaignots !!!
Mais, pas d'inquiétude à avoir, pour le sérail, car l'argent continue de couler à flots, puisque Frédéric Lefebvre s'est empressé de déclarer, lors du conseil municipal de décembre, qu'il filera encore du blé à la Condition Publique car trois millions d'euros, c'est trop insuffisant.
Après reste à définir ce qu'est la culture... Par exemple, "Tree", le plug-anal géant vert de la Place Vendôme à Paris, est-ce de l'Art ou du cochon (au sens "grivois" du terme). Les horribles tulipes géantes en ferraille à 150000,00 € l'unité et la trop zarbie et hideuse "forêt suspendue" de "Lille 2004, capitale européenne de la culture", où Roubaix fut derechef le dindon de la farce tandis que Lille prenait tout, serait-ce de la culture ???
Certes, je déteste tirer sur l'ambulance mais, celle de la Delbarie, est sans pilote et sans cap mais pas, uniquement, pour ce qui concerne l'animation et la culture mais dans toute sa non-politique d'intérêt général (insertion, social, sécurité, économie avec moult commerces mettant la clé sous le paillasson, démocratie participative avec les conseils citoyens torpillés par Marie-Agnès Leman et le délégué du préfet, ...), dans une improvisation trop hasardeuse masquée par la communication qui démontre, face à la réalité chaotique, ses limites... Et, quid de la succession de Guillaume Delbar s'il était, par décisions judiciaires, démissionné d'office par le préfet et/ou poussé vers la sortie par sa propre majorité ???
C'est dans ce contexte très préoccupant, pour l'avenir de Roubaix, que je reprends la plume...
Affaire à suivre et, of course, toujours dans la joie et la bonne humeur...
Khader Moulfi
Pour "Sauvons Roubaix"