Notre très fin "limier" : Guillaume Delbar toujours sur la piste du crime faisant la paire, avec Christian Belpaire, le détective privé de la Delbarie (croqué au pied-levé et la main levée itou par Rooby Niol) !!!
Dans mon article précédent intitulé : "Du rififi en Delbarie... Bienvenue chez les barbouzes pardi !!!", j'évoquais une affaire abracadabrantesque, comme aurait dit Jacques Chirac mais, s'agissant de la Ville de Roubaix, vous l'aurez pigé, c'est à la façon "Pieds Nickelés" (lire en cliquant sur ce lien).
Des tas de choses diverses et variées (cuisine très bien équipée, carrelage, consoles de jeux dont des "Switch", des billets de spectacle, des courses régulières et onéreuses à Auchan, ...) ont été acquises, via des bons de commande municipaux et, selon de nombreuses sources, depuis belle lurette.
Mais, à des fins strictement personnelles, au profit d'un ou plusieurs quidams...
La "ruse" qui abuse a été démasquée, il y a environ une quinzaine de jours et, en toute logique, on s'attendait à un dépôt de plainte immédiat, de la part de Guillaume Delbar ou, à défaut, d'un signalement, auprès du procureur de la République (conformément aux disposition de l'article 40 du Code de Procédure Pénale), dans la perspective de l'ouverture d'une enquête judiciaire préliminaire.
Mais, force est de constater que Roubaix ressemble davantage, à une république bananière, qu'à une commune au sein d'un Etat de droit... D'aucuns diraient que : "Roubaix n'est pas une ville comme les autres" et, quand bien même n'apprécierais-je pas cette formulation trop équivoque et altière, je ne peux que vous la concéder en l'occasion puisque, derechef, on vient de sombrer dans la "quatrième dimension delbarienne" où l'on nage en plein mauvais polar, totalement, délirant !!!
Le Sieur Delbar ayant décidé de mandater, son ex-directeur général de la sécurité : Christian Belpaire (il va s'en faire en or, n'en doutons pas), devenu détective privé, pour mener l'enquête (?).
Il faudrait lancer une cagnotte pour offrir en urgence, à Guillaume Delbar, le Code Pénal et le Code de Procédure Pénale !!!
S'il était question d'une entreprise privée ne souhaitant pas ester en justice, en se bornant à des investigations internes, on se dirait : "why not, after all, it's not our business ?" (aille traille tou spike ingliche tou) mais, en l'espèce, il s'agit d'une collectivité territoriale impliquant, par définition, des fonds publics... Et, n'étant pas au "Far West", nonobstant Margaret Connell dite "Shérif Maggie", il existe des procédures régulières à respecter, ne permettant pas de faire tout et n'importe nawak.
Contrairement aux crimes, la loi ne contraint pas à dénoncer des délits, hormis quelques rares exceptions très cadrées mais, en revanche, l'article 40, alinéa 2, du Code de Procédure Pénale ordonne que :
"Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs.".
Les élus étant soumis, bien évidemment, à cette obligation... A l'instar des fonctionnaires municipaux, notamment, le Directeur Général des Services et ses adjoints informés de ce dossier devenu, désormais, un véritable "secret de Polichinelle"... Par ailleurs, les faits connus sont susceptibles, manifestement, de revêtir une qualification pénale et, par conséquent, il leur incombait de les signaler, sans délai, au procureur de la République, en lieu et place de cette très étrange et mystérieuse enquête interne officieuse donc illégale, via un "détective privé" sans droit ni titre pour mener de telles investigations, l'information judiciaire étant de la compétence exclusive du parquet, de la police judiciaire (ou gendarmerie) et, le cas échéant, d'un juge d'instruction désigné.
Et, en effectuant des auditions iniques, en examinant les pièces, ... Sans le moindre cadre légal, par l'entremise d'un "détective privé", cela pourrait être, le cas échéant, constitutif du délit : "d'entrave à la saisine de la justice" prévu et réprimé par l'article 434-4 du Code Pénal :
"Est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende le fait, en vue de faire obstacle à la manifestation de la vérité :
1° De modifier l'état des lieux d'un crime ou d'un délit soit par l'altération, la falsification ou l'effacement des traces ou indices, soit par l'apport, le déplacement ou la suppression d'objets quelconques ;
2° De détruire, soustraire, receler ou altérer un document public ou privé ou un objet de nature à faciliter la découverte d'un crime ou d'un délit, la recherche des preuves ou la condamnation des coupables.
Lorsque les faits prévus au présent article sont commis par une personne qui, par ses fonctions, est appelée à concourir à la manifestation de la vérité, la peine est portée à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende.".
Je m'explique, très difficilement, que les différentes représentations syndicales n'aient pas cru devoir fustiger tout ce bin's et, ainsi, s'opposer très fermement, à ces interrogatoires arbitraires, en saisissant sur ces dérives très préoccupantes, séance tenante, le parquet de Lille (?).
Quant à l'opposition, elle doit être aux fraises, comme d'hab, en dépit de l'extrême gravité de la situation puisque, pour l'instant, pas de son, pas d'image, sauf pour faire des selfies à gogo, lors d'événements festifs et autres, pour "chiquer" à sa présence active et effective sur le terrain (?).
L'omerta de la Delbarie prospère, aussi, grâce au silence d'autrui...
Il serait temps que les "autruches" sortent la tête du sol !!!
Cette intrigue très sensible et ubuesque axée, essentiellement, autour du service périscolaire au sein de la direction de l'enfance de la Ville de Roubaix et de son responsable : Mortal Zerrouki, n'aurait pas pu s'accomplir, n'en doutons pas, sans le concours de tierces personnes internes et externes.
Je précise ne pas déclarer coupable d'un quelconque délit, cet individu dont j'ai dévoilé le nom, après l'avoir anonymisé dans mon premier article, la présomption d'innocence n'entrant en vigueur qu'en cas de poursuites judiciaires qui n'ont pas encore eu lieu, à ce jour, en raison de l'absence délibérée de diligences, de la part de Guillaume Delbar, pour des motifs très obscurs (?).
C'est pourquoi face à l'extraordinaire mutisme de l'édile pas "idyllique", j'ai opté pour révéler, ces faits avérés & vérifiables et le service concerné (dont le signataire de moult bons de commandes), dans le cadre d'un débat d'intérêt général, d'une part, quant à l'utilisation très ambiguë de fonds publics et, d'autre part, sur toute une série de dysfonctionnements (aucun contrôle, la validation hiérarchique des bons de commande, la persistance de ces opérations très "troublantes", ...).
A présent, c'est à la justice et elle-seule d'accomplir son œuvre sans la moindre ingérence ni interférences de "barbouzeries"... En tentant d'orienter et de "privatiser", iniquement, une enquête judiciaire (on se demande combien vont coûter ces investigations car il y en a d'autres en cours ???).
En l'occurrence, beaucoup plus que de simples bruits de couloirs annoncent, d'ores et déjà, d'autres affaires "zarbies" et, avec autant de "cadavres dans les placards", de la municipalité roubaisienne, on finira par surnommer, bientôt, Guillaume Delbar : "Le Maire Lachaise" !!!
J'ai l'immense plaisir de vous aviser que la seconde édition des émissions radiophoniques : "Spéciales Sauvons Roubaix" (avec mizote), à l'invitation fort sympathique de "59Sans Langue de Bois" (animée avec brio, par Farid Baouali, avec le concours de Samir Ouanès), sera diffusée sur les ondes de "Radio Boomerang" (89.7 FM), le dimanche 02 avril 2023 de 13H30 à 14H30 mais, vous me connaissez, je vous ferai, très régulièrement, des piqûres de rappel avant le jour J.
Affaire à suivre et, of course, toujours dans la joie et la bonne humeur...
Khader Moulfi
Pour "Sauvons Roubaix"