Ma publication Facebook du 17 novembre dernier dans laquelle je dénonçais les dérives policières très préoccupantes dans le quartier de l'Alma à Roubaix (cliquer sur l'image pour agrandir si nécessaire) !!!
Mais qu'est-il en train de se passer dans le quartier de l'Alma à Roubaix ???
Sous couvert d'une sécurisation du chantier très controversé à l'Alma, à l'occasion du nouveau plan de rénovation (ou plutôt destruction) urbaine tout aussi décrié, un déploiement policier très impressionnant et permanent a été entrepris, avec la vocation de perdurer sine die, au grand dam du syndicat de police "Alliance" très très très à droite (bin, j'ai étudié l'histoire de l'extrême droite française depuis sa genèse et, objectivement, beaucoup de trucs taxés d'en être, n'en sont que des ersatz).
Jusque-là, on peut dire que la volonté de vouloir protéger un chantier et le personnel y œuvrant est légitime toutefois, il convient de rappeler que cette armada terrestre des forces de l'ordre a été décidée, selon la version "officielle", par le préfet Bertrand Gaume, en représailles au renversement de trois panneaux de béton très mal installés, au demeurant, destinés à en faire des remparts de fortune, tels un "château de cartes", ne pouvant constituer une forteresse imprenable.
Sans omettre les incidents survenus, lors du conseil municipal du 10 octobre, dont la surmédiatisation emplie de points partiels donc partiaux, de bobards (CNews en détient la "palme d'or"), ... Ne sont pas étrangers à la présente conjoncture, bien évidemment, à l'instar de la nomination de Bruno Retailleau (taïaut, tayaut), ès qualité d'intermittent du ministère de l'intérieur, se la jouant "gros bras" à la "Sarkozy", en vue de la Présidentielle 2027, même lorsqu'il ne se rase pas... Au programme des prochaines semaines, avant une éventuelle motion de censure : trop de blabla et aucun résultat.
Je vais (enfin) publier mon article ces jours-ci sur les faits que j'ai vécus, personnellement et depuis le début, lors de ce conseil municipal un peu "mouvementé", puisque mon indignation a pris l'ascendant sur ma légendaire procrastination. En attendant, je vous recommande de lire celui rédigé, le 15 octobre, par Jérémie Rochas de "Streetpress" dans lequel j'apporte mon témoignage en complément d'autres protagonistes de cet événement (incluant la municipalité de très mauvaise foi, comme d'hab, frappée de mutisme quant au comportement douteux de quelques policiers municipaux).
Le conseil municipal de Roubaix a été suspendu suite à une action militante. La mairie dénonce un coup orchestré par David Guiraud, député LFI local. L'extrême droite s'empare de l'affaire....
Voici l'article de Jérémie Rochas sur "Streetpress" qui est accessible sans abonnement mais soit avec un don minimum d'un euro, soit en vous inscrivant selon les instructions qui apparaîtront. L'indépendance de l'information a besoin de soutiens pour survivre...
J'ai employé, sciemment, le mot du dialecte maghrébin : "hogra" qui pourrait se traduire, en français, par arbitraire, injustice, brimade, oppression, abus de pouvoir, vexation, ... Sur des personnes plus vulnérables que les "prédateurs"... En espérant que dans la folie ambiante, je ne sois pas "fiché S", surtout, si j'avouais avoir préparé et dégusté un sublime taboulé avec de la harissa.
Franchement, les gens sont devenus tellement oufs qu'ils ont fini par prendre, leurs préjugés fantasmés pour des vérités, sous l'influence des réseaux (a)sociaux et médias de Vincent Bolloré !!!
Il y a une énorme différence entre les réalités à traiter et les divagations d'illuminés sur Roubaix...
En revanche, force est de constater que la simple sécurisation du chantier de l'Alma s'est transformée, de facto, en "état d'urgence officieux" sans le moindre cadre légal donc aucune possibilité de recours, avec un quasi-couvre-feu, des zones interdites aux passants et, plus ubuesque encore, aux riverains contraints de parlementer, avec la police, pour pouvoir rentrer chez eux (?).
Ces circonstances très préoccupantes pourraient dégénérer car, d'une part, la police sur place ne fait qu'exécuter les ordres à la lettre et, d'autre part, les riverains commencent à être exaspérés par ladite "hogra" quotidienne qui ressemblent, très sérieusement, à une véritable punition collective.
Or, garantir l'ordre public n'est pas de faire supporter, par tous les Roubaisiens (nes) et extérieurs, unilatéralement, ces moult entraves à la libre-circulation et autres, au profit exclusif de la préservation d'un chantier nécessitant une protection, en faisant fi de leurs droits et libertés individuelles, d'autant plus que nul se saurait être tenu responsable des actes malveillants d'autrui !!!
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Lien du compte Facebook de Florian Vertriest, porte-parole du collectif "Non à la Démolition dans le Quartier Alma-Gare - Roubaix" avec des vidéos caractérisant le contexte très alarmant évoqué.
C'est le sens de ma publication Facebook du 17 Novembre (j'y ai laissé les émojis et hashtags pour souci d'authenticité) en illustration et dans le copier/coller ci-dessous :
Courrier du député de la huitième circonscription du Nord, David Guiraud, adressé au Préfet de la Région des Hauts-de-France : Bertrand Gaume, pour l'alerter une énième fois sur ce dossier très sensible (cliquer sur la photo pour l'agrandir si nécessaire).
Pour une meilleure lecture, le cas échéant, voici ledit courrier de David Guiraud en copier/coller :
Monsieur le Préfet,
Je vous alerte sur la situation extrêmement préoccupante qui règne actuellement dans le quartier de l'Alma, en lien avec le dispositif de sécurité mis en place autour du chantier de rénovation urbaine. Ce projet, déjà fortement contesté, est source d'une vive inquiétude parmi les habitants, qui me sollicitent régulièrement à ce sujet.
L'importante présence policière, marquée par des contrôles d'identité fréquents, des fouilles systématiques, et une surveillance omniprésente, dégrade profondément le quotidien des résidents. Ces derniers, notamment les mères de famille, vivent dans une anxiété permanente, craignant que la situation ne dégénère.
Cette situation, combinée à l’avancement des travaux de démolition, renforce un sentiment d’humiliation et d’exclusion parmi les résidents. Ils se sentent méprisés, non écoutés, et réduits au silence par un dispositif qu’ils perçoivent comme répressif plutôt que constructif. Les mesures, telles que l’installation de murs et l’utilisation de drones, ont déjà provoqué un profond malaise. Ce déploiement massif des forces de l’ordre, sans véritable démarche de concertation ni tentative de médiation, exacerbe un climat de tension déjà palpable. Certains se sentent même contraints de restreindre leurs interactions sociales, redoutant d’éventuelles restrictions imposées à leurs visiteurs.
Par ailleurs, je partage les préoccupations exprimées par certains membres des forces de l'ordre eux-mêmes, qui considèrent que leur mission première n'est pas de sécuriser un chantier. Et ils ont raison.
Jusqu’à quand ce déploiement ? Il semble devoir se prolonger pendant encore plusieurs mois, et ne fait qu'épuiser davantage des habitants déjà à bout. Il est impératif de réévaluer cette stratégie et de mettre en place des mesures d'apaisement, notamment par la médiation et la concertation. Et que le projet doive être porté, comme c’est l’usage, par la mairie, ne change rien à une donnée essentielle : l’acharnement du maire, qui brise la confiance entre les habitants et le projet en cours nous concerne tous.
Un projet de rénovation urbaine devrait être une opportunité de dialogue et de co-construction avec les habitants, et non une source de division et de ressentiment. Il est urgent d’ouvrir des négociations pour répondre aux préoccupations des résidents et construire, avec eux, une vision partagée de l’avenir de leur quartier.
Je vous invite ainsi à engager rapidement des démarches de médiation, afin de rétablir un climat de confiance et de sérénité. La dignité et le bien-être des habitants doivent être au cœur de ce projet.
Après avoir planté le décor, via ce premier article, il conviendra de s'interroger, dans les suivants, sur de très nombreux aspects très équivoques de la gestion trop approximative et opaque, de la part de Guillaume Delbar & Co (from Ze Delbarie et de la Métropole Européenne de Lille - MEL) car, objectivement, leurs explications bredouillées sont autant aléatoires que contradictoires... Et, quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup (dixit la mamie de "Titine from Rijsel") !!!
Affaire à suivre et, of course, toujours dans la joie et la bonne humeur...
Khader Moulfi
Pour "Sauvons Roubaix"