Bin ça s'passe comme ça en Delbarie. Quand la Delbarie lègue nos bijoux de famille, ça me casse les roubignoles... Ouille Ouille !!! Pas vous ??? (Première Partie)

Anticipant la décision de la Cour de Cassation (avec de très fortes probabilités de rejet des pourvois de Max-André Pick, Karima Zouggagh et cézigue, dans l'affaire d'escroquerie et d'abus de confiance en bande organisée au préjudice du Trésor Public et d'associations), Guillaume Delbar serait-il en train de faire, en urgence, des "donations" de facto, du patrimoine municipal roubaisien, à son sérail ???

On se souvient de la polémique ubuesque suite à l'attribution vachement "bienveillante" des anciens locaux de la "Banque de France", à un "escroc mytho" alléguant, haut et fort, être le "pote" du maire et qui, de surcroît, avait tenté de s'approprier le bien, par des manœuvres répréhensibles, à très vil prix. 

Quand bien même le Sieur Delbar se serait-il ravisé après la levée de boucliers tous azimuts, d'une part, en démentant être l'ami de ce quidam et, d'autre part, en assurant engager des actions judiciaires, à son encontre (quid de ces poursuites annoncées à l'instar d'autres contentieux dont j'ai dévoilé une partie car, en Delbarie, les casseroles ne se ramassent pas à la pelle mais à la méga big mahousse tractopelle ricaine ???), il avait vanté, pourtant, ce projet totalement "délirant" quant à sa viabilité économique. 

On peut rajouter à cela, notamment, l'ancien "Bowling" (après l'échec d'une tentative utopique tendant à y créer un gigantesque complexe artistique), le "Quartier Créatif" (outre l'octroi d'un local bonnard, la municipalité a su trouver cent mille euros à lui filer, en 2025, alors que celle-ci déshabille tertous), ...

Et, depuis le conseil municipal très houleux, du mercredi 23 avril 2025 (auquel j'avais assisté physiquement), un énième "scandale" à venir (je pèse mes mots en réalité) a surgi, parmi l'énorme "batterie de cuisine delbarienne", à l'origine d'une interpellation du dircom et, accessoirement, dircab de l'édile pas "idyllique" : Cédric Girard (un très proche de son boss), via un échange épistolaire de l'ex-adjointe Karima Zouggagh et, actuelle conseillère municipale de la majorité (pourvue en cassation pareillement au couple Delbar et Max-André Pick), s'interrogeant sur la légalité d'un bail emphytéotique administratif (lire la définition juridique en cliquant sur ce lien) accordé officieusement, d'ores et déjà, à l'association lyonnaise : "Sport dans la Ville" pour, excusez du peu, une durée de cinquante années et sans loyers (?).

Le tout portant sur, pratiquement, deux hectares en plein cœur du "Parc des Sports", en phase de privatisation très avancée, ce qui est un véritable "secret de Polichinelle", en se remémorant les velléités communales d'y implanter un hôtel... Et, qui sait bientôt, une discothèque géante dédiée aux "raves" et "cultures urbaines"... Et, cerise sur le gâteau, ladite association provenant, de chez les "Gones" (au sens plus large du terme), n'aura aucun compte à rendre, durant les 50 piges, car tout est verrouillé en amont.

Les courriels de M'dame Zouggagh ayant "fuité", de manière involontaire ou délibérée (bin koué, le bénéfice du doute, vous en faites quoi ???), en tout cas, tellement "fuité" que j'en ai reçu les gouttes voire l'groche drache (j'ai eu les copies de ces mails) et, l'opposition itou, ayant permis d'organiser la "résistance" contre cette perfide cabale (manifestement préméditée) de faire passer, en loucedé, la délibération y afférente, par "omission de bonne foi" (non j'déconne mais c'est le leitmotiv de la Delbarie, l'excuse de bonne foi et le "je ne savais pas"), en profitant de l'effet de "surprise" et de son nombre de voix.

Mais que nenni cette fois-ci... L'opposition n'a rien lâché, essentiellement (par ordre alphabétique), Karim Amrouni, Christian Carlier et Mehdi Chalah et, après de trop vains essais de justification puérile relevant de la pure "mystification", Guillaume Delbar (démontrant qu'il était un "despote" en puissance puisque celui-ci avait monopolisé quasiment 70% des interventions, de l'exécutif, en occultant ses colistiers chargés des délégations concernées... Très belle illustration de "gouvernance apaisée" et de démocratie appliquée) a procédé à une suspension de séance qui durera une heure, avec réunion de crise en cabinet.

Finalement, le "maire-fainéant" (dixit "Titine from Rijsel" démissionnaire de sa fonction de première magistrate de Lille) a opté pour le retrait temporaire, de cette délibération controversée mais, toutefois, en organisant un conseil municipal exceptionnel, le jeudi  22 mai, avec un ordre du jour unique axé sur le vote ajourné... Roubaix, ville la plus pauvre de France, n'avait-elle pas des priorités plus "prioritaires" (?).

Et, le jour J vint et, selon toute logique, on aurait pensé que Guillaume Delbar allait "blinder" son dossier "creux", pendant ce mois de répit, avec des éléments précis, probants, ... Mais que dalle, il est venu les mains dans les poches comme d'hab' en spéculant, apparemment, sur sa majorité absolue +++. 

Cependant, une nouveauté de taille sur laquelle j'ai de très sérieux doutes, quant à sa régularité, l'audition de deux dirigeants de l'association "Sport dans la Ville" (j'ai oublié les noms et pas le courage de me retaper le CM en ligne pour un relevé de patronymes) donc bénéficiaire directe de la délibération, en plein conseil municipal, dans la perspective de faire la propagande de leur structure, de leur projet de "Campus" à Roubaix et, par voie de conséquence, d'orienter le vote, alors qu'ils ne sont pas nos élus (?).

A la rigueur, j'aurais compris l'oral de la porteuse du projet, préalablement, à la commission sur la thématique mais, en revanche, les tiers n'appartenant pas, au conseil municipal, n'ont aucune légitimité à prendre la parole, au cours d'un CM, d'autant plus que c'était pour défendre leurs propres intérêts.

Même un élu municipal ne pourrait participer aux débats et au vote, si d'aventure il avait un quelconque avantage tiré d'une délibération, afin de prévenir tout risque de conflit et/ou de prise illégale d'intérêts.

Imaginons les lobbyistes de l'alcool, du tabac, ... Qui viendraient prendre la parole, à l'Assemblée Nationale et au Sénat, durant des séances parlementaires, pour s'ingérer dans des projets ou propositions de loi touchant leurs secteurs d'activité respectifs... Certes, ils le font en catimini mais pas dans les hémicycles. Le conseil municipal du 22 mai doit être annulé, pour irrégularités (et ce n'est pas la seule), par le préfet (à saisir dans un délai de quinze jours à compter de la délibération) et/ou le tribunal administratif.

D'ailleurs, en visionnant le conseil municipal en ligne (ah non, me taper ce truc soporifique en présentiel, à un mois d'intervalle du précédent, ce n'était pas supportable pour mizote -je sais que mizote, s'écrit misot mais, mizote, je préfère l'écrire mizote et pis cétou), j'ai pris acte que les deux dirigeants de l'asso n'avaient apporté ni pièces ni explications convaincantes susceptibles de motiver le bien-fondé, de ce bail emphytéotique administratif de 50 piges, ce qui est plus que "perpète" en "zonzon" au demeurant (la peine de réclusion criminelle à perpétuité incompressible étant de 30 années au maximum). 

En lieu et place d'exposer leur concept, exhaustivement, avec leurs objectifs à court, moyen et long terme (j'aurais pu écrire "très très très long terme" car cinq décennies, ça fait un sacré bail), leur plan de financement détaillé et, surtout, bouclé, ... Les représentants de "Sport en Ville" nous ont gavés d'un florilège d'autosatisfecit repris, a posteriori, par Guillaume Delbar qui aurait échoué, lamentablement, à l'épreuve d'entrée au cultissime "Actors Studio", tellement, son numéro sonnait faux et archi-faux.

Ah si, en plus de leur filer un demi-siècle d'une partie du Parc des Sports, à l'œil, ils escomptent récolter, dans l'immédiat, un million d'euros de la municipalité roubaisienne (sur quel budget puisque celui-ci est clos ???), ce qui constitue la "double-peine" pour nouzote (bin ouais, je l'écris comme ça, mizote). 

Petite anecdote assez cocasse... Les deux propagandistes de l'association susnommée, au cours de leur "blablabla show", n'ont cessé de citer en exemple primordial et valorisant : leurs actions à Rillieux-la-Pape qu'ils avaient située, à plusieurs reprises, dans la "Drôme" (département 26)... Or, Rillieux est dans le Rhône (département 69, année érotique comme diraient JB & SG) donc beaucoup plus près de l'Ain que de l'autre... Euh la Drôme et, s'ils étaient aussi doués en géographie que pour le reste, ça promet !!!  

Tout particulièrement, parce que le Rhône, c'est le lieu de naissance de "Sport en Ville"...

Autre "fou-rire" que je n'avais pas manqué de "Xser" (bin, avec Twitter, ça sonnait mieux), c'est l'annonce des résultats visés et énumérés, respectivement, par "Sport en Ville" et Guillaume Delbar (avec les trémolos, vibratos et tout le toutim dans la voix et le geste en sus) et, restez bien accrochés, car ça envoie du très lourd en termes d'ambition voire de révolution dans ces initiatives réputées "d'intérêt général".

Allez, je m'lance à l'eau : 10 stagiaires BAFA par an (sincèrement content pour eux), une personne ayant porté la "flamme olympique" au vélodrome (le nôtre, pas celui des Marseillais, seillais, con) et ravi aussi, une étudiante en langues (ne devant son cursus qu'à elle-même) bénéficiant d'échanges téléphoniques "in english" avec une "coach" travaillant dans une grosse boîte, des activités sportives, ... Alléluia, le "Messie" est venu pour sauver Roubaix car que serions-nous sans "Sport In Ze Town" (aille traille tou spike angliche tou lailleque dem) et la Delbarie, nous simples mortels qui nous prosternons à vos pieds divins (comment ça, j'en fais un peu trop ???) puisque, bien évidemment, tout ça n'a jamais été accompli, auparavant et à présent, par les centaines d'associations locales actives, les bénévoles très humbles (pas ceux qui font mille selfies pour un geste), ... Et, c'est aider l'existant à se développer qu'il faudrait faire plutôt que de les "enterrer" vivants au profit des extérieurs rimant, trop souvent, avec profiteurs.

Mister Delbar considère-t-il, réellement, que ces "mesurettes" (aussi insuffisantes que hors-sol) incarneraient l'intérêt général dans la ville la plus pauvre de France et, par conséquent, motiveraient la nécessité impérieuse d'un bail emphytéotique administratif de 50 ans, sans la moindre contrepartie ni garanties ni contrôles, agrémenté d'une dotation municipale originelle d'un million d'euros (dixit la direction de l'association ayant fait le distinguo entre collectivité locale et collectivités territoriales), ... Sans avoir pris le temps de vérifier si cela pouvait être traité en local par des appels à projets ou une délégation de service public... Quel mépris pour les Roubaignots, le patrimoine et les deniers municipaux !!!

Force est de constater qu'en Delbarie, exit la "méritocratie", place à la "copinocratie" et la "léchocratie"...

Dans la seconde partie que je publierai, très prochainement (si si, pas de procrastination, promis), je poursuivrai mon récit sur le déroulement tragi-comique, de ce conseil municipal à ordre du jour unique, de jeudi dernier, en donnant mon point de vue sur le fond de ce dossier qui ne sent pas la rose.

Affaire à suivre et, of course, toujours dans la joie et la bonne humeur...

Khader Moulfi

Pour "Sauvons Roubaix"