La nébuleuse en question n'a rien à voir, bien évidemment, avec celle en illustration beaucoup plus fascinante et lumineuse !!!
En vérité et dans la perspective de rester dans une ambiance aussi astronomique que le pognon de dingue alloué au sérail, en se référant à l'association gérant "La Cave aux Poètes", il eut été plus judicieux d'intituler le présent article : "L'Eclipse dans la nébuleuse made in Delbarie ???" mais, néanmoins, la plupart de mes très chers lectrices et lecteurs adorés (La minute de flagornerie... Euh j'déconne car c'est mondialement connu, -bin koué, il y a des gens qui me connaissent dans plusieurs pays de cette chic planète-, que je ne sais ni fayoter ni courtiser. Et, je dis, j'écris et fais toujours ce que je pense, jamais, ce que les gens veulent entendre, lire et voir pour tenter de leur plaire) ignorent qui est la structure dénommée "disparition temporaire d'un astre dans l'ombre ou la pénombre d'un autre" (définition de l'éclipse par le Larousse qui tombe pile-poil avec la réalité que je vais développer) !!!
Précédemment, j'épinglais le "We Loft Music Festival", sous l'égide de ladite association, offrant des concerts dans plusieurs endroits roubaisiens, tout en rappelant que la "Villa Cavrois" (magnifique demeure type "Art Déco") est sise à Croix et, par conséquent, la Ville de Roubaix n'avait aucune légitimité à financer des actions dans une autre commune, aussi limitrophe serait-elle, nonobstant le concours pécuniaire de la Région Hauts-de-France (lire mon article en cliquant sur ce lien).
Néanmoins, je n'aurais pas sorti ma "plume", du moins je le crois, s'il s'agissait uniquement de la "Villa Cavrois", même si Croix est beaucoup plus riche et, en l'espèce, son maire Régis Cauche, aurait dû mettre la main à la poche, pour une petite contribution, laissant supposer, une fois de plus, que le blé des Roubaignots profite, à tout le monde, sauf aux Roubaignots, pourtant, trop "fauchés" (?).
En revanche, c'est une autre paire de manches, pour les sociétés commerciales ayant bénéficié, de ce festival subventionné, si d'aventure celles-ci en avait eu la jouissance sans rien avoir déboursé.
Le dessein de cet événement serait : "De faire résonner des musiques délicates dans des décors insolites" (sic) et, en l'espèce, il n'y a pas que la zic qui est "délicate"... La situation si floue itou !!!
Et, bien évidemment, je vais demander de plus amples informations et, surtout, de pouvoir accéder à tous les justificatifs utiles y afférents, concernant les quatre éditions du "We Loft".
Le "Mange Disque" dont l'utilité sociale demeure un mystère plus grand que les trous noirs stellaires ???
Dans mon dernier article, je soulignais, également, l'omniprésence et l'omnipotence du directeur de la "Cave" (les poètes ayant disparu depuis belle lurette du cercle) : Nicolas Lefèvre, dans toute la sphère culturelle dite "élitiste" ou, pour la faire plus simple, partout où il y a de très gros budgets.
Le susnommé était qualifié, par la Delbarie, l'opposition (qui ne s'oppose pas bézef) & Co, de "super locomotive" de la culture roubaisienne mais, objectivement, après la déconfiture de "URBX" (j'y reviendrai prochainement) et du "Mange Disque" (j'y viens), ça commence à transpirer la "lose" !!!
Ces deux échecs en quasi-simultané sont riches d'enseignement puisque celui du festival "URBX" (association née en l'occasion ayant bénéficié d'un budget de plus d'un million d'euros, de la privatisation à l'œil du centre-ville, d'un prix d'entrée par date fixé à 35,00 € mais, rassurez-vous, le sérail et son entourage n'ont rien casqué, ...) va obtenir et/ou a déjà obtenu, n'en doutons pas, d'autres subventions pour compenser, son déficit non-dévoilé donc très lourd, afin de mieux continuer le massacre.
Quant à lui, le "Mange Disque" soumis, à la très cruelle loi du marché, a été placé en liquidation judiciaire, par jugement du tribunal de commerce de Lille-Métropole du 03 janvier 2023, avec sa fermeture définitive, ce qui vient démontrer, au plus fort, que les projets délirants et/ou utopiques, l'incompétence, les gestions aléatoires, la surestimation de soi et de ses capacités, ... N'ont pas le même impact quant à la pérennité de la structure selon qu'elle sera subventionnée ou commerciale.
Qu'on se le dise, il ne faut pas être un "génie" pour monter des événements quand on dispose d'un énorme budget qui, de surcroît, n'a pas vocation à produire des bénéfices pour faire tourner la boutique... Il existe des agences artistiques généralistes ou spécialisées, des consultants indépendants, des chefs de projet et des régisseurs qu'il suffit d'embaucher, des intermittents dans divers domaines, ... Qui se chargeront de matérialiser les idées et/ou de les impulser.
Et, si ça foire, les financeurs publics combleront les pertes sans sanctionner les responsables...
Certes, Nicolas Lefèvre n'est pas le seul protagoniste mais, toutefois, il semble être l'un des principaux "catalyseurs" des réseaux en orbite autour de la "culture" coûtant bonbon en Delbarie.
Mais revenons à la genèse du "Mange Disque" pour mieux décrypter ce qui se trame à Roubaix.
Lorsque l'esquisse d'un projet est "couchée sur le papier", aussi "prometteuse" semblerait-elle, il faut veiller, impérativement, à se prémunir contre tout réveil brutal quand celle-ci est concrétisée !!!
Mais, l'interrogation prioritaire, sur cet établissement, c'est son statut et l'octroi de fonds publics.
Je vais me faire violence et m'abstenir de toute digression pour entrer dans le vif du sujet.
Le "Mange Disque" a été constitué par acte sous seing privé, le 10 octobre 2019, en société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) sous la forme d'une société par actions simplifiée à capital variable (SAS) dont le projet est supposé répondre à une demande d'utilité sociale (?).
Première interrogation légitime d'intérêt général... Quelle demande sociale ???
Contrairement à la "Coopérative Baraka" qui, quant à elle, a fini par trouver sa place, dans son quartier, en l'humanisant et en proposant des initiatives en faveur des habitants (réparation en 3D, concerts gratuits, ...), le "Mange Disque" n'a rien entrepris, en ce sens, de notable et notoire.
Ses principales activités que cette coopérative estime d'utilité sociale sont :
- La gestion d'un restaurant bistronomique.
- La gestion d'un débit de boissons.
- La gestion d'un point de vente de disques vinyles.
- La gestion d'un service "catering".
Mais de qui se moque-t-on ???
En premier lieu, son restaurant bistronomique était tout sauf économique, social et solidaire, notamment, en raison de ses tarifs prohibitifs, pour la majorité des Roubaisiens (nes), en renvoyant à leur situation socio-économique mais, également, en tenant compte des spécificités territoriales.
Faut-il rappeler que Roubaix est la ville la plus pauvre et moins sûre de France ???
Le resto était fréquenté, essentiellement, par des élus municipaux dont la tête de l'exécutif, des cadres municipaux et, plus globalement, par ces fameuses catégories socioprofessionnelles supérieures dites "CSP+" qui détiennent un pouvoir d'achat leur permettant d'aller déjeuner à leur convenance. En soulignant que plus des 2/3 des personnes travaillant à Roubaix n'y résident pas et, par conséquent, c'est plutôt "culotté" d'invoquer une "urgence" sociale et une prétendue carence.
En second lieu, c'est pareil pour la partie café avec une offre très importante, dans la commune et aux alentours, de débits de boissons et assimilés. De surcroît, le "Mange Disque" n'a jamais proposé d'initiatives récurrentes et significatives tendant à favoriser la mixité de quelque nature que ce soit (socio-économique, ethnique, ...), pour revendiquer une quelconque utilité sociale.
En troisième lieu, un point de vente de disques vinyles mais encore ???
Collectionneur de disques vinyles (surtout, les originaux des années 50 et 60), depuis que je suis môme, j'avoue ne pas avoir été impressionné par l'offre et par la quantité de galettes disponibles.
Mais pire encore, on n'y sentait aucune passion communicative, du responsable de ce secteur, ce qui aurait pu générer des échanges constructifs, avec les aficionados (das) des trésors vinyliques, excluant tout intérêt culturel et/ou autres affinités avec les amateurs (trices) de vinyles.
On se demande où est l'utilité sociale ???
En dernier lieu, le service "catering" ???
Cet anglicisme définit, dans le monde du spectacle, la cantine où sont servis les repas, collations, boissons, ..., sur le lieu de l'animation, aux artistes, techniciens, membres de l'organisation, ... Afin d'en limiter le coût et d'éviter les déplacements vers des restaurants ou autres lieux dédiés.
Là encore, il serait intéressant de savoir où se trouve l'utilité sociale, d'un tel service soumis, à une très forte concurrence locale (traiteurs, écoles de cuisine, cuistots en free-lance, ...) ???
Alors, intérêt collectif mais pour qui au juste ???
Le Mange Disque (59100) : siret, siren, TVA, bilan gratuit...
Source : Greffe du Tribunal de Commerce de LILLE-METROPOLE OUVERTURE D'UNE PROCÉDURE DE LIQUIDATION JUDICIAIRE (Jugement du 03 janvier 2023) Sociéte Coopérative D'intérêt Collectif Par Actions...
https://entreprises.lefigaro.fr/le-mange-disque-59/entreprise-877612630
Pour suivre les différentes phases du "Mange Disque", la consultation des statuts et autres documents étant gratuite, sur le site du Figaro, contrairement à d'autres supports !!!
Mais, le plus ubuesque reste le montage de cette coopérative ???
La loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, ayant subi de nombreuses modifications, permet à des associations, entre autres, d'entrer dans le capital d'une coopérative d'intérêt collectif (SCIC) mais, pour le "Mange Disque", l'application légale fut surinterprétée.
On y retrouve, parmi, les fondateurs de la SCIC (limités statutairement à quatre personnes), les principaux dirigeants de "L'Eclipse" (l'association gérant "La Cave aux Poètes") mais en qualité de personnes physiques, respectivement, David Carrandié (président), Chloé Bonamour du Tartre (administratrice) et Nicolas Lefèvre Himself (son directeur). Puis, dans le troisième collège "associations", la Cave (sans poètes) détentrice de 100 parts sociales acquises, pour un montant de cinq mille euros en numéraire mais, pour se la jouer discrète (pourquoi avoir pris cette précaution même si on la devine ???), L'Eclipse est représentée, en l'occasion, par sa trésorière Dalila Delval (?).
Autre constat très édifiant, y'a nin grin min d'Roubaignots din ch'minge-diks !!!
Et, la suite est à la hauteur de son début...
Lors du conseil municipal du 19 décembre 2019, une subvention de huit mille euros est attribuée, dans le cadre d'un programme dénommé "Essaimer" (Economie Sociale et Solidaire), au "Mange Disque", avec entrée dans son capital, de la Ville de Roubaix, à hauteur dudit montant... J'ignorais qu'une subvention municipale permettait cela et, bien évidemment, je vais demander quelques explications, sur cette opération singulière, ainsi que sur la légèreté de l'instruction de la demande de cette SCIC "mystique" (trop doux euphémisme) ???
A noter que la "Baraka" avait obtenu une dotation similaire le jour-même...
Noël approchant, la Métropole Européenne de Lille (MEL) avait octroyé, dans la foulé, une subvention de quinze mille euros, au "Mange Disque", ainsi qu'à sa voisine : la "Brasserie Hub - Hoppy Urban Brew" (zey alouez spik ingliche) qui, récemment, a fait l'ouverture du "We Loft Music Festival".
Tant de hasards et coïncidences, ça me laisse "patois"... Euh, pantois, pas vouzote ???
Autres anomalies, en parfaite infraction aux dispositions du décret du 29 octobre 2015, aucune modification des statuts du "Mange Disque" n'a été effectuée malgré l'entrée a posteriori, de la commune roubaisienne et d'autres tiers, dans le capital de la SCIC "Canada Dry"... Et, quid de l'agrément préfectoral "Entreprise Solidaire d'Utilité Sociale" dont je ne trouve aucune trace ???
A part ça, espérons que la Delbarie n'a pas ouvert, fidèle à ses (très mauvaises) habitudes, une ardoise sans plafond, au "Mange Disque", pour que le sérail puisse y festoyer sans dégainer ???
Et, afin de boucler la boucle, Frédéric Minard, très proche et bienfaiteur de "La Cave sans Poètes" est devenu, dès juillet 2020, le représentant de la ville dans le conseil d'administration du "Mange Disque"... Elle est pas belle la vie qui réunit (presque) toujours les gens qui s'aiment ???
Quant au reste, le liquidateur judiciaire : Maître Antoine Barti-Magria (SCP BTSG) devrait avoir du pain sur la planche avec ce dossier et, en complément, il serait temps que Sonia Hasni, notre "Sous-Préfète Gadget" commence à se soucier, très sérieusement, de la gestion déplorable voire "indélicate", de la commune, par notre "maire-fainéant" Guillaume Delbar et la Delbarie.
Cet article met en lumière, de manière non-exhaustive, les moult confusions des genres et les ramifications entre les politicards, le monde associatif hautement subventionné, le business, ... Et, aux dépens exclusifs des Roubaignots et, à fréquence régulière, je vous ferai de nouvelles révélations.
Affaire à suivre et, of course, toujours dans la joie et la bonne humeur...
Khader Moulfi
Pour "Sauvons Roubaix"