Ces municipales 2020 à Roubaix, je l'avoue, dépassent toutes mes "prédictions" même les plus exagérées, en termes de grand n'importe nawak, de "oufferies" (bin, il faut bien avoir recours, en l'occurrence, à des néologismes, l'Académie Française, entre deux siestes, n'a pas encore anticipé, ces élections de l'édile à la "roubaisienne" qui, logiquement, eu égard au contexte très particulier de la ville la plus pauvre de France, auraient dû voir surgir, des 'dream-teams", en lieu et place de ces "nightmare-teams" se concurrençant, sans relâche, pour décrocher la palme d'or de la médiocrité tragi-comique), de rebondissements édifiants mais hilarants, ... Mais qu'avons-nous fait pour mériter, en guise d'éternelle punition (in)divine, un tel paysage politicard roubaisien (PPR) aussi nullissime qui, de surcroît, nous parachute des pièces rapportées détenant, apparemment, le don d'ubiquité (ou d'avoir loué, tout simplement, un garage ou autres, comme je le faisais remarquer, d'ores et déjà, dans le premier commandement des municipales 2020 à Roubaix - Lire en cliquant) ???
Tandis que je m'apprêtais à faire une réponse du "berger", à la bergère, dans la joie et la bonne humeur, à la SCR, quand bien même une partie clanique du landerneau politicard roubaisien, me taxerait-elle, sans me citer, de faire de la "désinformation" (j'y répliquerai, très prochainement, sous forme de requiem en l'occasion), je découvre que la polémique du jour, sur les réseaux sociaux, est l'attribution de la paternité de "Roubaix-Plage" (alors que l'ovule n'a pas été fécondé), dans cette campagne égocentrique et affligeante dans laquelle les "idées" volent en rase-motte (lire mon article en cliquant).
Et, cette chicane grand-guignolesque digne, d'un jardin d'enfants, démontre qu'il y a de quoi s'inquiéter, réellement, sur le niveau de réflexion et la maturité politique de certains candidats déclarés et prétendant être à la hauteur pour sauver Roubaix... Oops !!!
Mazette, il va falloir un "garde des sots", comme dirait Coluche, pour éviter que le PPR se chamaille, à Roubaix-Plage, à coups de seaux et pelles à sable !!!
Petit rappel historique que les vrais Roubaignots (les gens ayant un ancrage culturel et un vécu, de très longue durée, dans le Roubaix authentique d'antan, essentiellement, à l'époque des trente glorieuses et du calvaire, de céans, à compter de 1972) connaissent, parfaitement, car avant que Saint-Quentin n'inaugure sa "plage" (1996), puis Paris-Plage en 2002 et, a posteriori, ses émules français et européens (Tourcoing, Lille, Bruxelles, ...), on disait, depuis belle lurette, aller à "Roubaix-Plage", quand des habitants ne partaient pas en vacances d'été, malgré les congés-payés, par choix ou forcés car fauchés.
Rester à "Roubaix-Plage" rimait, également, avec profiter de ce que la ville et les environs pouvaient offrir, en loisirs gratuits ou très peu onéreux, durant la période estivale qui s'interrompait, jadis, vers les 15 septembre (date de la rentrée), où d'aucuns se baignaient déjà, dans le canal, en dépit de l'interdiction et de la pollution visible et nauséabonde (les usines tournaient à plein régime et y déversaient, souvent, des trucs odorants versicolores non-identifiés : des TOVNI en somme), les journées passées au "Beau-Jardin" (notre Parc Barbieux et, aucunement, Parc de Barbieux, comme disent les nouveaux Roubaisiens) à manger des glaces et/ou des cacahuètes avec la coquille vendues dans les petits sachets, par notre attachant marchand ambulant, donnant un goût de trop peu, ...
En résumé vouloir s'accaparer le nom "Roubaix-Plage", partie intégrante de notre mémoire collective, pour un concept que Saint-Quentin avait lancé dès 1996 et, six ans plus tard, à Paris, s'étant généralisé, ça ne risque pas d'être primé au "Concours Lépine".
Depuis 2002, j'ai entendu des tas de sollicitations tendant à créer, un "Roubaix-Plage", par le biais de particuliers, d'associatifs, politiques, ... Surtout quand Tourcoing a lancé le sien, à la fin de la première décennie 2000 et, à présent, on ne peut que s'étonner que Guillaume Delbar ne l'ait pas fait, au cours de son mandat venant à expiration mais, également, Michel David (ex-DGA, directeur général adjoint chargé de la politique de la ville, à la Ville de Roubaix et autoproclamé, dorénavant, par la voix de "Roubaix en Commun", l'inventeur originel de cette "idée" appliquée ailleurs à compter de 1996, via son association "Polymère" en octobre 2019. J'avais cru que cette structure réputée apolitique et non-partisane, n'avait pas vocation à servir de caution morale, à une liste dont l'intéressé est partie intégrante, d'autant plus que c'est de l'intox ???), ni les élus de majorité ou d'opposition ayant contribué, depuis 40 années, au déclin de notre commune, car je n'ai pas souvenir, sauf erreur ou omission de ma part (objectivement, il est très ardu de se souvenir, de toutes les délibérations, sur une aussi longue période), d'un débat au conseil municipal en ce sens, ... Par conséquent, à défaut d'honnêteté intellectuelle, j'appelle à plus d'humilité et de sérieux, dans cette très étrange élection, même si le ridicule ne tue pas !!!
Et, ceux qui veulent décrocher un "César"... Euh des lauriers, bin tintin.
Cette "idée" dans la lignée de "panem et circenses" ne fera jamais, le projet d'une politique ambitieuse, pour Roubaix et sa population, car le but n'est pas de gérer, la misère, en apportant un ersatz de plage mais de contribuer à sortir les Roubaisiens, de ce triste sort, pour qu'ils aient le choix de partir en vacances ou d'aller à "Roubaix-Plage" voire les deux.
Ce n'est guère plus qu'une action basique à réaliser, par le service municipal de l'animation mais, à l'évidence, ce n'est en rien une "idée" majeure (ah ce serait donc ça les "idées" récemment dans l'air du temps ???), en vue d'un programme électoral d'envergure.
Affaire à suivre...
Khader Moulfi
Pour "Sauvons Roubaix"