Oops On aurait cru ne plus jamais les revoir ou en entendre parler en 2020 mais que nenni taper l'incruste est leur credo (à l'exception des défunts) !!!
Ma première question, après la récente annonce du soutien intéressé de Martine Aubry (lire mon article en cliquant sur ce lien), à son concitoyen lillois Karim Amrouni aspirant à devenir le prochain maire de Roubaix, sans y habiter et, à présent, de l'appui de René Vandierendonck... Est : pourquoi vouloir tant de mal à Roubaix et aux Roubaisiens ???
L'ancien maire de Roubaix et, principal artisan du chaos roubaisien, dès mars 1983, lorsqu'il était devenu directeur de cabinet, du nouvel édile André Diligent, est parvenu à trouver un portail pour quitter la dimension démoniaque dans laquelle il avait été renvoyé.
Je suis surpris que l'on dise, d'André Diligent, qu'il fut un très grand maire car, certes, il avait le charisme du dirigeant paternaliste, à l'instar de Victor Provo, que ni Pierre Prouvost, ni René Vandierendonck ni Pierre Dubois et ni Guillaume Delbar n'incarnent mais, hormis la création d'une police municipale, son bilan est très mitigé, ne serait-ce que par son soutien aveugle, aux Chevaliers de Roubaix (s'étant permis, par exemple, de fliquer la population, en installant des caméras de surveillance, sur la voie publique, à un moment où la législation était encore trop floue voire inexistante), sinon il ne reste, essentiellement, que des initiatives culturelles pharaoniques (pour tenter, très certainement, de laisser une trace, dans l'Histoire), alors qu'il y avait tant de priorités à gérer. Je me souviens d'une discussion, respectueuse mais sans concession, en 1987 avec celui-ci, dans son bureau, quand j'étais président-fondateur de l'association "Les Artistes Associés du Nord" (en activité de fait à compter de 1982, immatriculée, en 1986 et mise en sommeil, sine die, par moi-même), en présence de Francis Brillon (ex-adjoint à l'animation) et de l'un des administrateurs des AADN, au cours de laquelle j'avais dénoncé, les yeux dans les yeux, les budgets extravagants alloués aux "Ballets du Nord", à la structure naissante "Dans la rue, la danse" (très bien dotée au démarrage et André Diligent m'avait avoué qu'il était très proche de la famille Tribalat) et tant d'autres dont la majorité n'émanait pas de Roubaisiens.
Force était de constater que la quasi-totalité des thématiques (culture, animation, sport, ...) était verrouillée, à Roubaix, par des membres du sérail considérant que c'était leur pré-carré et farouchement hostiles à toute "concurrence, surtout, quand cette dernière était plus compétente et tout était "bon" pour l'éradiquer, ce qui semble toujours d'actualité.
Vandie fut élu, lors de l'installation du nouveau conseil municipal de 1989, premier adjoint chargé, notamment, de l'urbanisme et des rapports avec la communauté urbaine de Lille (CUDL), car Monsieur Diligent (en raison de ses problèmes de santé de notoriété publique) préparait sa succession (au sens héritage), depuis belle lurette, tout en faisant un ultime pied-de-nez à son meilleur ami/ennemi, Michel Ghysel (également ex-député du Nord, RPR transformé en 2002, par la Chiraquie, en UMP puis LR), en optant pour imposer son "dauphin" susnommé, aux dépens du Doc Ghysel (encore un mais beaucoup plus austère que l'autre d'ach'teur), l'infortuné "Poulidor" au sein de sa propre majorité.
Propulsé maire, en 1994, avant la fin de la mandature, par un oukase diligent, il conduisit la liste d'union de droite et du centre (CDS/UDF/RPR), lors des municipales de 1995, avec victoire à la clé (la réplique de 2012, via Pierre Dubois, n'a pas eu la même veine en 2014).
En 1999, Titine from Rijsel parachutée à Lille, depuis 1995, ès qualité de 1ère adjointe de Pierre Mauroy et, fidèle à elle-même, en cumulant une fonction de ministre de l'emploi et de la solidarité, du 04 juin 1997 au 18 octobre 2000, au sein du gouvernement de cohabitation Jospin... Vampirise, le pauvre Vandie, en lui faisant passer l'arme à gauche, avant sa résurrection en créature de la nuit suçant le sang des mortels, euh plutôt leurs voix !!!
Une situation ubuesque s'ensuivit puisque, par le biais d'un très ahurissant jeu de chaises musicales de "girouettes", une grande partie de la droite passa, à gauche, dans une majorité estampillée de gauche, rétroactivement, qui avait été élue, sous l'étiquette centre et droite, hormis quelques rares irréductibles dont Max-André Pick, ne s'étant pas prêtés à cette mascarade aussi perfide que ridicule, si mes souvenirs sont bons (?).
Le comble est qu'en 2001, beaucoup de ces opportunistes repartirent, au centre et à droite, contre Vandie et, après, tout le monde s'étonne de l'abstention et de la défiance à l'égard des politicards, sans se soucier de leurs pratiques mesquines, car les gens votent à droite et se retrouvent, quatre ans plus tard, avec une majorité de gauche d'opportunisme !!!
L'excuse officielle, de René Vandierendonck (il en fallait bien une), fut de se désolidariser, selon lui, des alliances de certains candidats RPR, avec le Front National mais, secret de polichinelle oblige, la véritable raison est que Martine Aubry pressentie, comme l'incontournable future première ministre, de Lionel Jospin (donné gagnant, par les sondages, à la présidentielle de 2002), lui avait promis le fauteuil de ministre de la ville (son rêve le plus fou), dans son gouvernement, s'il acceptait de changer de camp sans délai.
La suite, on la connaît et peu rancunier, Vandie resta à gauche (DVG), avant qu'un putsch avorté, au sein de sa propre majorité issue de la gauche plurielle (2001/2008), ne l'obligea à adhérer, au parti socialiste, pour se préserver d'une autre attaque similaire
L'ancien édile roubaisien est, manifestement, le sujet Alpha du premier cas de girouettisme très sévère, made in Roubaix mais, également, le précurseur incontestable des listes et majorités dites "fricadelle", "gloubi-boulga", "milkshake", ... Dont le Doc Amrouni s'est inspiré ayant été, de 2008 à 2014, son adjoint, dans ce type d'aggloméré politicard !!!
Ce qui pourrait relever, de la simple routine des petits-arrangements entre ennemis devenus amis, est l'une des principales causes du déclin, de Roubaix, car passée dans l'escarcelle lilloise, la ville la plus pauvre de France mais la seconde du département et de la région, allait subir son hégémonie, sur la métropole, puisque les principales communes étaient de gauche dont Tourcoing (depuis 1989 avec la victoire de Jean-Pierre Balduyck).
Le Conseil Régional du Nord Pas-de-Calais était immuablement de gauche, à l'époque, à l'instar du Conseil Général du Nord (à l'exception de la présidence de droite de Jacques Donnay, de 1992 à 1998) donc, après avoir succédé à Pierre Mauroy, à la tête de Lille Métropole Communauté Urbaine, en 2008, en simultané avec son élection de première secrétaire du Parti Socialiste, Martine Aubry devint le potentat nordiste, la baronne locale.
C'est ainsi qu'elle pu mener ses projets pharaoniques, à Lille, aux dépens des autres municipalités métropolitaines, essentiellement, Roubaix, avec le consentement de René Vandierendonck, ne récoltant que des miettes dont certaines profitaient, aux Lillois, par exemple, La Condition Publique et autres lieux culturels implantés, certes, dans l'ex-capitale du textile, sauf que les programmations, la fréquentation, ... Etaient sous tutelle.
Depuis 2014, on peut dire que Gérald Darmanin, surtout, depuis qu'il est ministre, a su y prendre sa part mais, néanmoins, à Roubaix, ce n'est pas terrible, d'autant plus que beaucoup de colistiers de Guillaume Delbar, conseillers communautaires, avaient décidé de siéger, dans des groupes différents du sien, ce qui atténue, considérablement, son poids politique... Avec la circonstance aggravante d'avoir été reléguée troisième ville du département et quatrième de la nouvelle région Hauts-de-France.
Le tandem infernal Titine et Vandie : Les Roubaisiens ne devraient jamais leur dire merci car ils sont les principaux protagonistes du déclin de Roubaix !!!
La mandature 2008/2014 fut, à l'évidence, l'élection municipale de trop, pour Vandie mais, surtout, pour les Roubaisiens, car il avait prémédité de quitter le navire, pour devenir sénateur, en le laissant sans capitaine puisque, objectivement, Pierre Dubois qui officiait, dès le début, en maire de facto, n'était jamais parvenu à entrer dans le costard d'édile.
D'ailleurs, sa majorité était issue, également, d'une "liste fricadelle", allant de l'UMP aux communistes, avec l'apparition d'un certain Karim Amrouni qui, en mars 2008, n'habitait pas Roubaix, comme de nos jours au demeurant mais, de surcroît, il n'y exerçait pas encore son activité de dentiste-orthodontiste libéral (lire mon article le relatant en cliquant).
Au regard de la scission intestine de l'UDF ayant engendré, lors de la présidentielle et des législatives de 2007, respectivement, le Modem de François Bayrou et le Nouveau Centre d'Hervé Morin, le député Francis Vercamer (chef de file local du NC) n'avait pas cru devoir présenter de liste centriste, face à René Vandierendonck et, malgré ma sympathie à l'égard du maire de Hem, je pense qu'il s'agissait, indéniablement, d'un deal, puisque malgré le divorce consommé, Arnaud Verspieren (passé au Modem), est resté le soutien, du député-sortant, tout ne positionnant pas de candidat dans la 7ème circonscription du Nord.
Et, le Sieur Verspieren choisit de rallier, la liste Vandie, en y amenant un dissident UMP.
Tout ça pourrait relever, de la chronique d'un girouettisme ordinaire mais, néanmoins, ce conseil municipal allait être le coup de grâce, pour Roubaix et les Roubaisiens, car la municipalité était dans une conjoncture de naufrage comparable à celle du Titanic.
Désigné maire en mars 2012, par le conseil municipal, après la démission du sénateur René Vandierendonck (quand bien même aurait-il démissionné de facto depuis sa réélection de 2008), Pierre Dubois se mua, en véritable Gaston Lagaffe, cumulant couacs et gags tout au long de son mandat relativement court (du 22 mars 2012 au 30 mars 2014).
L'une de ses plus étranges décisions fut de remplacer, son cabinet, en y intégrant une nouvelle équipe d'une incompétence inouïe tous azimuts... Or, la force de Vandie résidait, justement, dans sa petite garde-rapprochée qui anticipait et le protégeait réellement.
La Team Dubois faisait partie intégrante, des intrigants de l'ombre qui ont contribué à torpiller, le PS de Roubaix, en éjectant toutes les personnes susceptibles de les gêner, dans leurs ambitions personnelles, notamment, les membres du parti socialiste de l'ère Jacques Fontaine et cela jusqu'à la défaite de 2014. Je pense que Pierre Dubois était dépassé par les événements et a laissé faire ce qui allait le conduire à sa perte politique annoncée.
Hasard ou coïncidence ??? Les mêmes intrigants sont ceux qui, à présent, servent (ou se servent), du Doc Amrouni, après le baiser de Judas, à leur ex-champion Mehdi Massrour, avec quelques nouvelles recrues alimentaires mais, comme je ne cesse de le répéter, quand il n'y a pas croquettes, les girouettes regirouettent et ainsi de suite !!!
Et, of course, Martine Aubry en a profité pour piller Roubaix, via la MEL, au profit de Lille...
René Vandierendonck fut, en toute objectivité, un maire plutôt exécrable qui laissait supposer le contraire. D'aucuns diront qu'il savait verser une larme, en allant à Paris pour y réclamer, plus de dotations de l'Etat, en instrumentalisant la pauvreté ambiante mais, toutefois, combien d'argent allait ensuite vers les Roubaisiens les plus défavorisés ???
Il serait intellectuellement malhonnête, de ma part, d'affirmer qu'il n'a fait que des choses négatives mais, de dircab à maire, il n'a jamais su fixer un cap et les véritables priorités.
En revanche, j'aime bien le personnage qui savait se montrer attachant, exaspérant, manipulateur, ... Car je trouve qu'il a, sous certains aspects, toutes les caractéristiques d'un anti-héros de roman car, dans la littérature, les êtres sulfureux sont les plus intéressants.
Si j'osais (et puis j'ose), je le comparerais à un ersatz d'Eugène de Rastignac mais, cependant, avec beaucoup moins d'audace que l'obsessionnel ambitieux imaginé, par Honoré de Balzac, car Vandie, ce serait plutôt l'Actors Studio revu et corrigé par cézigue.
Quoique les deux ont en commun les études de droit.
Cependant et, spécificité de Vandie, il n'a jamais voulu se présenter, à un scrutin uninominal (législatives, ...), préférant les élections de listes (municipales, régionales et sénatoriales).
Vandie est un adepte de la constriction, de la manipulation, de la division pour mieux régner, de la comédie, de la promesse sans limite, d'une certaine forme de flagornerie, ...
Doté d'un cynisme extraordinaire, il est capable de vous déclamer, avec la petite larme au coin de l’œil, qu'il est en empathie avec les Harkis et leurs familles, car il l'est un peu, quelque part, via sa mère qui vendait des merguez à Oran... Puis, de les planter, quelque temps plus tard, en soutenant un sordide documentaire qui les injurie et diffame !!!
C'est tout Vandie ça !!!
Mais le pire, du bilan catastrophique de Vandie, c'est son système calqué, initialement, sur le piston à la socialiste qui était en vigueur, avant la victoire de Diligent, en l'occurrence : les embauches en mairie ou ailleurs (incluant les jobs d'été pour la progéniture des initiés), les coups de pouce pour l'obtention même illégitime d'un logement social, ...
Tout s'est emballé, très rapidement, quand René Vandierendonck s'est mis à catégoriser, sa "clientèle", par des appartenances ethnico-religieuses vraies ou supposées et autres : les Algériens binationaux ayant le droit de vote (parfois en les classant par la région de provenance), les Marocains (idem), les Harkis et leurs familles (idem), ... Sa stratégie était de prendre, des représentants réputés influents, dans chaque "tribu", pour leur affecter la tâche, en contrepartie d'emplois, de subventions et autres "croquettes", d'inciter leur "communauté" (je déteste ce mot) à voter, pour lui, à l'élection suivante et, accessoirement, à lui assurer la paix sociale, notamment, en sabordant les mouvements de contestation.
Outre les manipulations nauséeuses, de la part de ses collecteurs de voix, à l'égard de personnes à qui l'on racontait, tout et n'importe quoi, ces comportements déloyaux ont "hystérisé", le débat public, car telle une étrange partie de "Highlander à la roubaisienne", il ne devait en rester qu'un par communauté, pour espérer décrocher le plat de croquettes.
En 2014, on déplorait l'extrême violence de la campagne électorale, via les réseaux sociaux (et sur le terrain) mais, à vrai dire, ces derniers n'étaient que le révélateur ayant amplifié, une situation très ancienne, car tous ces quidams (trolls inclus) escomptaient toucher le jackpot par l'intermédiaire, de leur champion, puisque Pierre Dubois n'avait pas su gagner son leadership, malgré sa nomination, car il n'avait pas été la tête de liste de 2008.
Depuis 1983, le "système Vandie" (clientélisme, communautarisme et tout le toutim), à coups de saupoudrage de subventions, d'emplois, ... A généré des aberrations bafouant, la méritocratie, avec des voyages aux USA, Thaïlande et autres destinations de rêve, pour des petits caïds des bacs à sable, afin qu'il ne fassent pas trop de grabuge durant l'été. Pendant que des jeunes exemplaires ne partaient pas en vacances faute d'argent.
Sans omettre les familles entières qui ont été embauchées, par le fait du prince, à la mairie de Roubaix (ou via des structures apparentées ou de réseaux), sans avoir passé de concours, avec des compétences plus que discutables voire ectoplasmiques.
Et, les associations, les principaux satellites de la Vandierie, dont certaines sont de véritables entreprises familiales et des entités politicardes offrant, à leur sérail, aux frais de la princesse ou plutôt de "Marianne", emplois et privilèges divers et variés.
Ayant combattu, frontalement, depuis des décennies, moult dérives intolérables de ce système pervers à honnir, à tout jamais, ce que Vandie ne pourrait qu'acquiescer, je pourrais en remettre, aisément, encore plusieurs couches, ce que je réserve pour de prochains articles car celui-ci me semble déjà assez long et, vous connaissant mes "p'tits canaillous", je sais que certains ne liront pas tout.
Lorsque je lis et j'entends que Karim Amrouni revendique s'inscrire dans les pas, de René Vandierendonck et de Martine Aubry, je me dis qu'il faut éviter, à tout prix, à Roubaix, le retour du "Système Vandie" d'autant plus que clientélisme, communautarisme et tout le toutim sont déjà au rendez-vous dans sa campagne (subliminalement, implicitement et explicitement) car, contrairement à lisote, j'suis un vrai Roubaignot qui sait de quoi il parle !!!
Autre absurdité d'envergure, présenter Karim Amrouni comme le nouvel André Dilligent mais, à y réfléchir, je leur trouve un point commun très pertinent : ni l'un ni l'autre n'habitaient, à Roubaix, quand ils ont brigué la mairie de céans.
Je pressens les pleurnicheries victimaires, des amrounistes qui vont nous la refaire, à la Calimero, en nous martelant "pourquoi tant de haine ?", "vous êtes méchants", ...
Enfin, espérons que Vandie né, un 1er avril, ne nous fera pas la farce de vouloir rempiler, aux sénatoriales, s'il sentait venir un vent favorable et miraculeux pour sa pomme.
Affaire à suivre...
Khader Moulfi
Pour "Sauvons Roubaix"